Les résultats d’un test auditif tonal sont présentés sous la forme d’un audiogramme. Ce dernier sert de référence pour évaluer l’amplitude d’une éventuelle perte auditive. Si vous détectez une baisse de votre acuité acoustique, effectuez un test auditif tonal. Pratiqué par un audioprothésiste, ce bilan se concrétise par un audiogramme ORL. La lecture de ce dernier permet de vérifier l’existence d’une éventuelle perte auditive et son amplitude.
Quand faire un bilan auditif ?
Quelques signes peuvent justifier de recourir à un contrôle de votre audition. Les conversations vous paraissent moins intelligibles. Vous avez du mal à comprendre votre interlocuteur téléphonique. Vous percevez difficilement ce qui se dit au sein d’un environnement bruyant.
D’autres manifestations peuvent également être révélatrices : otites répétées, sifflements, bourdonnements ou acouphènes dans l’oreille. Enfin, certains antécédents peuvent causer une baisse de l’audition : prise de médicaments ototoxiques, antécédents familiaux ou longue exposition au bruit.
Comment se présente un audiogramme ?
L’audioprothésiste mesure l’audition d’une personne, puis indique sur l’audiogramme les seuils de perception auditive constatés. La mesure est réalisée tour à tour pour chaque oreille et à différentes fréquences. Ces dernières sont reportées sur l’axe horizontal de l’audiogramme : des fréquences les plus graves (125 Hz) aux plus aiguës (8 kHz). L’axe vertical permet de contrôler la perte auditive de 0 décibel (faible) à 120 décibels (forte).
Ensuite la modélisation des résultats prend la forme d’un graphique. Celui-ci permet de lire le niveau de la perte d’audition : audition normale, perte légère, moyenne, sévère ou profonde.
Comment se déroule l’examen auditif ?
Prenez rendez-vous avec un expert de l’audition, audiologiste, audioprothésiste ou médecin ORL. Celui-ci va mesurer votre audition et vérifier l’éventualité d’une perte auditive. Le bilan auditif se compose de trois tests différents.
Le premier test auditif est réalisé à l’aide d’un casque. Cet équipement posé sur vos oreilles, émet des sons sur plusieurs fréquences. Le praticien va rechercher oreille, après oreille, la plus petite fréquence que vous entendez et la reporter sur l’audiogramme.
Le second test consiste à vérifier que vous comprenez bien les mots prononcés.
Le troisième test permet de compléter le bilan de compréhension des mots. Ces derniers sont prononcés par une voix qui vous est familière. Ils permettent d’évaluer le niveau de votre baisse d’audition. Venir à l’examen d’audition en étant accompagné par vos proches est donc recommandé.
Audiogramme : comment le lire ?
Au fil des tests, le spécialiste de l’audition retranscrit ses constatations sur l’audiogramme. Ce tableau est composé de deux axes : d’abord l’axe horizontal représentant les fréquences du son, lues de gauche à droite. Ensuite, l’axe vertical retraçant le niveau sonore, lu de haut en bas. Ces données permettent en fin d’examen, de tracer un graphique sur l’audiogramme. Ainsi, la visualisation des fréquences et des niveaux de perception des sons environnants est-elle facilitée.
L’audioprothésiste se base notamment sur la perception de certains phonèmes. Ce sont en général ces petites unités sonores qui s’avèrent les moins intelligibles lors d’une perte d’audition. Une voyelle peut être confondue avec une autre modifiant le sens d’un mot, comme “moucher” et “mâcher”, par exemple.
Que se passe-t-il en cas de baisse auditive confirmée ?
Si la lecture de l’audiogramme révèle une baisse de votre audition, vous devez prendre rendez-vous avec un médecin ORL. C’est ce dernier qui est habilité à prescrire une audioprothèse : la prescription médicale est indispensable pour vous faire rembourser le coût d’une aide auditive par les organismes de santé. C’est ensuite vers l’audioprothésiste qu’il faut vous adresser afin de trouver la bonne solution à votre problème auditif.
Pourquoi est-il important de vous faire dépister précocement ?
Avec la prise d’âge, la perte de l’audition se fait naturellement. Il s’agit de la presbyacousie qui s’installe peu à peu, sans que l’on s’en rende compte. 7 années séparent en moyenne le début de la baisse auditive et la consultation d’un spécialiste de l’audition !
Il est néanmoins possible d’en atténuer les conséquences. Il est recommandé de faire réaliser un audiogramme dès les premiers signes avant-coureurs. Réagir précocement permet de réduire l’inconfort lié à la perte d’audition. Cela freine par ailleurs le déclin cognitif engendré par une perte auditive.
Dès les premières manifestations d’une baisse auditive, consultez un audioprothésiste. Celui-ci pratique un bilan auditif appelé audiogramme. La lecture de ce graphique permet de mesurer l’éventuelle perte de l’audition. Un médecin ORL vous prescrit dans ce cas un appareil auditif pris en charge par l’Assurance Maladie.